L'objectif de venir en Australie pour moi et de voyager tout en finançant ces visites et voyages autour du pays grâce à des jobs. Une opportunité de job, j'attendais ça depuis des semaines, et d'un coup, tout s'est accéléré, tout est tombé au même moment.
Ma journée a commencé plus tôt que d'habitude puisque je me suis levée vers 6h15 et cela était dû à un appel reçu la veille pour passer un entretien dans un café à 7H30 ce jeudi 13 février 2014. C'est donc après avoir avalé un bon petit déjeuner (pour bien commencer la journée) que je me suis dirigée vers l'endroit où j'avais rendez-vous - le café, entre autre. Sur le chemin, les écouteurs dans les oreilles et un bon petit mix de music latino pour me mettre dans une bonne ambiance, m'ont fait ignoré que le boss du café essayait désespérément de m'appeler. En panique, je compose son numéro, mais il a été plus vite que moi donc je n'ai plus eu qu'à appuyer sur le bouton vert et c'était parti pour les excuses qui finalement se sont inversées puisqu'il m'annonçait que l'entretien ne pouvait avoir lieu que dans une heure car il était très occupé. Pas de problème, cela me rassurait même, puisque je n'étais pas certaine d'arriver à l'heure et "ça l'aurait fait moyen-moyen". Alors, c'est au bord du port sur un banc, en regardent les matelots préparer leur bateau que j'ai patienté et autant dire que ça ne m'a absolument pas dérangé, au contraire, ce melange d'air frai marin et de rayons de soleil étaient la recette parfaite pour commencer une journée ! Finalement le temps est passé très vite et c'est donc à quelques pas de là que j'ai rejoins le fameux café. J'espérais vraiment que ça marcherai car bosser dans un café c'est je pense un des postes que j'aurai préfèreré avoir. En réalité ça me fait énormément penser à la série Friends et je me voyais déjà travailler et/ou servir Laura. Justine redescends sur terre, come on... En entrant je m'aperçois que c'est le rush. Au final, ce n''était pas le genre de petit café du coin de la rue de la ville où les clients prennent leur temps pour discuter et prendre le café/thé/petit-dejeuner... C'était plutôt un passage obligé pour certains business men/women qui sont pressés et qui semble ne pas vouloir perdre une seule minute à papoter et espéraient donc que les serveurs connaissent leur habitudes en terme de boissons ou nourriture. Très rare ont été les gens qui prenaient le temps de s'assoir à la table, ou s'installer à l'extérieur. Seuls, des pseudos-réunions d'affaires non-officielles 'autorisaient' les gens de s'assoir quelque minutes. Les premiers ressentis n'ont pas été très positifs pour ma part d'autant plus qu'en entrant et après avoir demandé à voir le manager, j'ai pu attendre plus de 20 minutes pour pouvoir le rencontrer car il y avait du passage constant. Il m'expliquait la situation que je comprenais très bien au vue de mes experiences en hôtellerie/restauration. Il m'expliqua rapidement comment fonctionnait le café et me confirmait déjà préalablement les idées que je m'étais faite du lieu. Finalement il m'a laissé à nouveau seule à observer le service, les offres, les clients etc. Après 20 minutes supplémentaires et une description du poste à pourvoir etc. il m'annonçait qu'il me prenait en essai pendant 2h00. GLOUG. Alors que le rush reprenait son court, je me suis rendue compte que je ne connaissait ni l'emplacement des ustensile, ni la carte et encore moins les souhaits des habitués, mais j'ai accepté le challenge. De toute manière il ne pouvait pas me demandé monts et merveilles. Je me considérait plus comme une aide à faire les sandwichs et tartines. Et encore, fallait-il savoir faire la différence entre la dizaine de pains qu'il y avait en présentoir, connaitre la présentation, les nombres d'oeufs et bacon dans un sandwich, la façon dont le pain sera grillé etc. Au final, la personne qui devait me montrer mon hypothétique future poste n'a pu vraiment m'expliquer en détail puisque la vitesse pour satisfaire la demande du client était trop rapide. Alors j'observais, je cherchais ce qu'il fallait comme ustensiles et je m'occupais des "commandes faciles" comme verser de la salade au fruit dans une cup, verser sur yaourts et des céréales, faire un croissant fourré au fromage et au jambon... et tout ça en anglais avec les accents qui venaient des quatres coins du monde. Mais ce n'était pas ce qu'il y avait de plus difficile, si seulement. Cela vous semble certainement facile, mais ce qui rendait la tâche encore plus difficile c'est que les commandes étaient faite aussi bien à la caisse à côté du barista que directement auprès de nous, donc il fallait savoir jongler et bien entendu connaitre le fonctionnement de la deuxième caisse dont je n'ai pas été formée, vous l'aurez imaginé. Après les deux heures d'essai, le manager m'a pris à part me demandant si je me voyais travailler ici, j'ai été honnête en lui disant que je trouvais ça brouillon pour les commandes, qu'il me faudra du temps pour assimiler les commandes des habitués (qui est très important pour lui) et que je devrais prendre mes marques petit à petit car ce serait trop de tout savoir d'un coup. Mais ce qui était bien, c'est que j'ai été mise dans le bain, c'est le moins qu'on puisse dire. Finalement, il aurait aimé me garder plus longtemps pour le déjeuner (confection des sandwichs) or la loi australienne stipule que l'essai ne dépasse pas 2 heures. Il m'a donc redonné les modalités pour ce job et m'a rebriefer en soulignant que ce n'était pas certain car il avait également d'autres personnes qu'il souhaitait voir mais qu'il me contacterai soit dans la soirée, soit pendant le week-end. Je comprenais très bien et en même temps, malgré le fait que j'étais obnubilée par la recherche d'un boulot et que quelques heures avant j'aurai pu dire oui à tout, ce boulot me laissait perplexe.
Après ça j'ai rejoint Laura à Darling Harbour où nous avions discuté de la situation ensemble. Puis nous nous sommes dirigées vers un centre commercial où se trouve mon petit shop/goûté préféré pour manger notre dessert, puis nous sommes allées faire quelques courses dans l'après midi. Une fois à la maison, nous avions poursuivie dans les les recherches de jobs et avions songé à devenir au pair. Après tout, c'est ce que je comptais faire dans l'avenir en Australie ou dans un autre pays, et c'était parfait pour gagner de l'expérience avec les petits, se faire de l'argent de poche tout en étant nourrie, blanchie, logée. Ce que je trouve le plus intéressant aussi dans cet échange, c'est de devenir un membre d'une famille tout à fait étrangère à moi même, dont la culture est étrangère également et dont l'unique façon de communiquer est l'anglais. C'est très rapidement cette après-midi là que j'ai reçu une réponse d'une maman qui cherchait une fille au pair dans le coin de COOGEE, situé uniquement à 20 minutes en bus du centre de Sydney sur la côté est (signifiant également, non loin de la plage). Elle semblait intéressée et j'ai été très vite intéressée par sa rigueur dans la description qui soulignait l'importance de leur deux fils de 3 et 4 ans. Après quelques échanges, nous avions convenu d'un rendez-vous le lendemain à 11h00 à Maroubra Beach, une plage se situant à 15 minutes à pieds de leur maison. J'avais un autre entretient ce même jour à 13h15 pour être équipage sur un bateau dont je vous parlerai dans le prochain poste. Cette journée semblait chargée d'autant plus que ça allait être la Saint Valentin.
Dans la soirée, après avoir englouti notre gratin de pâtes, nous sommes ressorties pour regarder un film dans un cinéma plein air, mis à disposition gratuitement pour ceux qui le souhaitaient. Au programme: "un amour à New York". Tout juste avant le début du film, nous avions reconnu une coloc à nous et son copain qui tous deux nous ont rejoint pour regarder le film ensemble. Malheureusement c'est alors que nous n'étions même pas à la moitié du film, que nous avions été éblouis par un éclair, qui annonçait l'arrivée de la pluie qui commença à tomber à peine quelques secondes plus tard. La séance a été interrompue puisque les conditions n'étaient pas réunies pour continuer le film. Nous sommes donc tous rentrés pour terminer la journée à l'appartement.
Le lendemain, une grosse journée m'attendait, il était temps pour moi de dormir.
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